Vendredi
14 Novembre 2025
Échos de Crimée, un concert à découvrir le 14 novembre 2025 à l'AMR, Genève.
Le terme Kara Deniz, qui signifie « Mer Noire », est au cœur de l’histoire des peuples tatars de Crimée.
Berceau d’une culture ancienne et vivante, cette mer incarne depuis des siècles un lieu d’échange à la confluence de l’Europe orientale, du Caucase et de l’Anatolie. La péninsule de Crimée, située à la croisée de ces mondes, en est le miroir vivant.
Profondément attachées à leur terre natale, les communautés tatares de Crimée furent déportées en 1944 sur ordre de Staline vers l’Asie centrale, dans un exil tragique. Ce traumatisme collectif demeura une blessure vive jusqu’au retour progressif vers la Crimée, amorcé à la fin des années 1980.
Héritières d’un riche métissage culturel, ces communautés perpétuent encore aujourd’hui avec fierté les traditions de leurs ancêtres, notamment à travers la musique. Ce programme révèle l’âme de la tradition musicale tatare à travers des pièces emblématiques comme le poignant Agyr Ava (à la rythmique asymétrique à 9 temps) ainsi que le dynamique Haytarma (à 7 temps), subtilement infusé de jazz.
Leurs mélodies, riches en ornementations aux accents orientaux, offrent un terrain d’improvisation virtuose et reflètent la vitalité de cet héritage musical.
Le terme Kara Deniz, qui signifie « Mer Noire », est au cœur de l’histoire des peuples tatars de Crimée.
Berceau d’une culture ancienne et vivante, cette mer incarne depuis des siècles un lieu d’échange à la confluence de l’Europe orientale, du Caucase et de l’Anatolie. La péninsule de Crimée, située à la croisée de ces mondes, en est le miroir vivant.
Profondément attachées à leur terre natale, les communautés tatares de Crimée furent déportées en 1944 sur ordre de Staline vers l’Asie centrale, dans un exil tragique. Ce traumatisme collectif demeura une blessure vive jusqu’au retour progressif vers la Crimée, amorcé à la fin des années 1980.
Héritières d’un riche métissage culturel, ces communautés perpétuent encore aujourd’hui avec fierté les traditions de leurs ancêtres, notamment à travers la musique. Ce programme révèle l’âme de la tradition musicale tatare à travers des pièces emblématiques comme le poignant Agyr Ava (à la rythmique asymétrique à 9 temps) ainsi que le dynamique Haytarma (à 7 temps), subtilement infusé de jazz.
Leurs mélodies, riches en ornementations aux accents orientaux, offrent un terrain d’improvisation virtuose et reflètent la vitalité de cet héritage musical.
Dans le cadre de Mystères des Balkans - festival de l'ADEM
Enver Izmaylov, guitare - Sergiu Popa, accordéon - Saddam Novruzbayov, clarinette, zurna (hautbois) - Noémy Braun, violoncelle - Ayder Ashyrov, batterie - Ersoj Kasimov, percussion
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