Dès le Jeudi
18 au 28 Juin 2026
200 Motels, de Frank Zappa, un spectacle musical mis en scène par Daniel Kramer á découvrir du 18 au 28 juin 2026 au Bâtiment des Forces Motrices (BFM), Genève.
Frank Zappa est une figure mythique de la scène Rock américaine, mais un peu moins de celle de l’opéra. Surprise !
C’est avec son opéra 200 Motels que le directeur général du Grand Théâtre Aviel Cahn a décidé de conclure son mandat qu’il avait inauguré avec le choix tout aussi surprenant d’Einstein on the Beach de Philip Glass.
Frank, Mark, Howard et leurs comparses traversent les USA de ville en ville, de motel en motel, d’excès en excès, de délire en délire, de gig en gig, toujours rattrapés par la réalité. Alter egos évidents de Frank Zappa et de ses collègues des Mothers of Invention, ils donnent vie à ce road-movie à l’américaine entre rêve, bad trip et mish-mash expérimental et sophistiqué, qui flirte avec les genres sérieux de la musique classique dite contemporaine mais aussi du « rock-opéra » et du « musical ».
Avant d’avoir été enregistrées par Esa-Pekka Salonen à Los Angeles en 2013, 200 Motels - The Suites a existé sous diverses formes, si diverses que c’est bien compliqué de retracer une généalogie de l’œuvre.
À la fois musicien, poète, compositeur, leader de groupe, producteur, Frank Zappa est une icône cultissime qui rassemble les paradoxes et les influences musicales de Varèse et Berg à Ives ou Stravinsky, pour ne citer que quelques pairs reconnus.
Son œuvre ne trouve une cohérence que considérée dans sa globalité, ce que lui-même appelait « conceptual continuity », dans laquelle les thèmes musicaux, d’idées, de personnages et de figures de langage se retrouvent d’objet musical en objet musical, créant un infini labyrinthe de doubles.
Projet fou et foutage de gueule – 200 serait le nombre approximatif des concerts joués à l’époque par les Mothers of Invention –, 200 Motels est d’abord joué sous une première forme en 1970 par Zubin Mehta et le LA Philharmonic. Suite à quoi 200 Motels devient un film, avant de paraitre en LP et puis plus tard en CD.
Aux manettes de cette fresque psychédélique, mockumentary musical sans précédent, on retrouve le non moins opulent metteur en scène américain Daniel Kramer qui avait amplifié la dimension spectaculaire de Turandot aux côtés des artistes de TeamLab en 2023. Dans ses mains, le rêve américain revisité par Frank Zappa, entre critique politique et dystopie, risque fort de déraper vers des voies dignes du Magicien d’Oz ou peut- être même de la meilleure époque du maître de l’horreur Cronenberg...
Sous la baguette de Titus Engel, qui avait déjà dirigé Einstein on the Beach en 2019, une équipe pleine de diversité fera trembler les planches du BFM : mentionnons Robin Adams (impressionnant Saint François d’Assise au GTG) et Brenda Rae, soprano colorature très acclamée internationalement, mais aussi un rock band avec le guitariste d’anthologie Mike Keneally et Steambot Switzerland, trio d’improv suisse de musique nouvelle qui se cache derrière d’innombrables créations contemporaines. Sans oublier l’OSR, encore une fois cette saison, en grande formation, rejoint par un groupe de jeunes percussionnistes de la HEM.
Chanté en anglais avec surtitres en français et anglais
Frank Zappa est une figure mythique de la scène Rock américaine, mais un peu moins de celle de l’opéra. Surprise !
C’est avec son opéra 200 Motels que le directeur général du Grand Théâtre Aviel Cahn a décidé de conclure son mandat qu’il avait inauguré avec le choix tout aussi surprenant d’Einstein on the Beach de Philip Glass.
Frank, Mark, Howard et leurs comparses traversent les USA de ville en ville, de motel en motel, d’excès en excès, de délire en délire, de gig en gig, toujours rattrapés par la réalité. Alter egos évidents de Frank Zappa et de ses collègues des Mothers of Invention, ils donnent vie à ce road-movie à l’américaine entre rêve, bad trip et mish-mash expérimental et sophistiqué, qui flirte avec les genres sérieux de la musique classique dite contemporaine mais aussi du « rock-opéra » et du « musical ».
Avant d’avoir été enregistrées par Esa-Pekka Salonen à Los Angeles en 2013, 200 Motels - The Suites a existé sous diverses formes, si diverses que c’est bien compliqué de retracer une généalogie de l’œuvre.
À la fois musicien, poète, compositeur, leader de groupe, producteur, Frank Zappa est une icône cultissime qui rassemble les paradoxes et les influences musicales de Varèse et Berg à Ives ou Stravinsky, pour ne citer que quelques pairs reconnus.
Son œuvre ne trouve une cohérence que considérée dans sa globalité, ce que lui-même appelait « conceptual continuity », dans laquelle les thèmes musicaux, d’idées, de personnages et de figures de langage se retrouvent d’objet musical en objet musical, créant un infini labyrinthe de doubles.
Projet fou et foutage de gueule – 200 serait le nombre approximatif des concerts joués à l’époque par les Mothers of Invention –, 200 Motels est d’abord joué sous une première forme en 1970 par Zubin Mehta et le LA Philharmonic. Suite à quoi 200 Motels devient un film, avant de paraitre en LP et puis plus tard en CD.
Aux manettes de cette fresque psychédélique, mockumentary musical sans précédent, on retrouve le non moins opulent metteur en scène américain Daniel Kramer qui avait amplifié la dimension spectaculaire de Turandot aux côtés des artistes de TeamLab en 2023. Dans ses mains, le rêve américain revisité par Frank Zappa, entre critique politique et dystopie, risque fort de déraper vers des voies dignes du Magicien d’Oz ou peut- être même de la meilleure époque du maître de l’horreur Cronenberg...
Sous la baguette de Titus Engel, qui avait déjà dirigé Einstein on the Beach en 2019, une équipe pleine de diversité fera trembler les planches du BFM : mentionnons Robin Adams (impressionnant Saint François d’Assise au GTG) et Brenda Rae, soprano colorature très acclamée internationalement, mais aussi un rock band avec le guitariste d’anthologie Mike Keneally et Steambot Switzerland, trio d’improv suisse de musique nouvelle qui se cache derrière d’innombrables créations contemporaines. Sans oublier l’OSR, encore une fois cette saison, en grande formation, rejoint par un groupe de jeunes percussionnistes de la HEM.
Chanté en anglais avec surtitres en français et anglais
Saison du Grand Théâtrre de Genève (GTG) - Nouvelle production, 1ère en Suisse
Titus Engel, direction musicale - Daniel Kramer, mise en scène
Avec Robin Adams, Peter Hoare, Marcel Heuperman, Ziad Nehme, Justin Hopkins, Brenda Rae, Julieth Lozano - Mike Keneally, guitare solo --- Chœur du Grand Théâtre de Genève - Orchestre de la Suisse Romande - Steamboat Switzerland - Ensemble de percussionnistes de la HEM
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