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Dès le Samedi

13 au 30 Décembre 2025
Un Américain à Paris, une comédie musicale mise en scène par Christopher Wheeldon à découvrir en famille du 13 au 30 décembre 2025 au Grand Théâtre de Genève (GTG).

Après plusieurs années d’absence, la comédie musicale américaine revient sur la scène du Grand Théâtre avec Gershwin et son Américain à Paris : trois artistes pour une même muse...

Dans le Paris bohème de l’après-guerre, qui de Jerry, l’ancien GI qui tente de vivre de sa peinture, d’Adam, le sympathique pianiste impécunieux ou d’Henri, la vedette de music-hall, remportera le cœur de la belle danseuse Lise ?

Telle est l’intrigue de l’inoubliable film de Vincente Minnelli qui débarque dans les salles de cinéma en 1951. Un Gene Kelly virtuose - qui signe également la chorégraphie des scènes dansées - et une Leslie Caron débordante de fraîcheur crèvent l’écran dans cet hommage à George Gershwin : le célèbre compositeur et chef d’orchestre n’était-il pas également peintre ?

Outre le poème symphonique éponyme de 19 minutes, où Gershwin dépeint ses impressions de touriste américain à Paris, la bande originale comporte le troisième mouvement de son Concerto en Fa pour piano et orchestre et d’autres songs de son répertoire devenus des standards, parmi lesquels I Got Rhythm et ses syncopes jazzy, le langoureux S’ Wonderful ou encore l’hymne anti-déprime I’ll Build a Stairway to Paradise.

Si l’incroyable succès du long métrage (six Oscars !) laisse rapidement envisager une transposition pour la scène, le projet dort dans les tiroirs pendant plus d’un demi-siècle. Ce n’est qu’en 2014 que la création mondiale du spectacle Un Américain à Paris a enfin lieu... à Paris, au Théâtre du Châtelet, dans une production de la star des scènes dansées britanniques et américaines Christopher Wheeldon.

Formé au Royal Ballet de Londres et ancien principal du New York City Ballet, il réussit le pari de moderniser la dramaturgie du film tout en lui restant fidèle et d’affirmer son style propre tout en rendant hommage aux mythiques chorégraphies de Gene Kelly mais aussi aux maîtres français et américains des années 50, tels Roland Petit ou Jerome Robbins.

Entouré par Bob Crowley à la scénographie et aux costumes, Natasha Katz aux lumières et par le compositeur Christopher Austin à l’orchestration – tous récompensés aux Tony Awards en 2015 –, Christopher Wheeldon livre un spectacle d’un optimisme bienvenu.

Sans jamais tomber dans la mièvrerie, cet Américain à Paris sonne comme un hymne au retour à la joie de vivre après les heures sombres. Après plus de 600 représentations à Broadway, une année entière à l’affiche à Londres, de nombreuses tournées aux États-Unis, en Asie et en Europe, la talentueuse troupe composée d’interprètes aussi versés dans le chant que dans la danse et la comédie pose enfin ses valises à Genève et même, tout court, pour la première fois en Suisse.

Rythmes endiablés, chorégraphies au cordeau et happy end comme on les aime.. Sous la baguette du charismatique Wayne Marshall, rien de moins que l’Orchestre de la Suisse Romande et son plein effectif pour exécuter cette partition magistrale.

Une fin d’année en feu d’artifice sur la scène du Grand Théâtre, avant la fermeture pour les travaux de rénovation de sa machinerie : who can ask for anything more ?

Chanté en anglais avec surtitres en français et anglais


Première Suisse

Wayne Marshall, direction musicale - Christopher Wheeldon, mise en scène et chorégraphie
Avec une distribution d’artistes de Broadway et du West End - Orchestre de la Suisse Romande

Pour s’y rendre

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